Velo aventures au Québec













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Ca y'est ! Fallait prendre une décision avant qu'il soit trôp tard ! Après tout, pour un cycliste éssouflé avant le départ, fallait pas manquer le train qui arrive en gare même si cela sous entends un déboursé de plus sans pour ainsi dire être assuré d'arriver a meilleur destination avec ce surplus de bagages sans compter le velo un peu esouflé lui même... Quand a la destination, faut bien comprendre que je ne sais pas ou je m'en vais réelement . De toute façon, je dois bien sûr arriver par visiter du pays sans encore m'avouer vaincu tel que semble être le cas présentement. Je sais seulement que je compte me rendre vers quelques collines inconnus plus a l'est du lac Edouard sans avoir la certitude d'y trouver une route... Malgré mon optimisme, le prix de la promenade m'epêche d'aller aussi loin puisque j'osa avouer que j'avais un velo (ce qui m'occasionne un déboursé supplémentaire de 17 $ ) . Donc, fini le lac Edouard et bonjour Riviere a Pierre et sa piste cyclable qui se rends a Québec !

 

Me voila donc parti vers l'aventure sans pour ainsi connaitre l'issue ne sachant pas si le prix de consolation qu'est la ville de  Québec sera la destination ou simplement un arrêt de passage. Quand a la promenade en train, le trajet est d'une certaine monotonie a l'image de la sucession  de champs et de villages de Lanaudiere (avec les Laurentides comme toile de fond) sans réel émerveillement si ce n'est le court passage sur le pont au dessus des chutes de St Ursule et peut être le panorama inattendu lors de la traversé du St Maurice.

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L'arrivé a Rivière a pierre semble annoncer un certain contraste marqué surtout en considèration de ce qui est attendu de ce monde moderne aux routes multiples aux destinations innombrables puisque la vue de campeurs et de pagayistes qui choisissent l'endroit comme point de départ vers la nature sauvage me fait comprendre qu'ils n'ont certainement pas accès au site convoité en voiture. Donc cohorte d'explorateurs a la gare qui acheminent une quantité impressionnante de provisions par la soute a bagages n'oubliant pas l'élément le plus essentiel pour poursuivre l'aventure qui est certainement le plus inattendu dans un train soit le canot qui malgré l'encombrement est rapidement pris en charge par le personnel.

Moi de mon coté j'envisage les options qui se présentent, soit de poursuivre vers le nord sur des routes forestieres par la réserve faunique de Portneuf vers le parc des Laurentides, soit de prendre la piste bien entretenue qu'est la route verte # 6 qui va vers Québec (et qui compte autours de 100km) . Le choix quoi qu'évident me laissa avec un certaine déception sachant que je ne pourrais pas voir ce que j'anticipa au début. Malgré tout, très tôt le prix de consolation se révela comme une révèlation des plus sublimes d'un trajet en forêt ceinturé de collines avec des points d'arrêt a des sites enchanteurs et même des endroits tout désigné pour cyclistes pour y passer la nuit !

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Petit magasin dans un terrain de camping desservant les cyclistes.

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Après un arrêt pour passer la nuit près d'un lac, la route se poursuit le lendemain vers Québec avec arrêt a St Raymond (avec un vieux cartier tout "western") pour faire des réparations d'usage du vélo. A cet égard je conseil fermement de limiter le poids du bagage et surtout de s'assurer d'avoir une roue arriere qui peut prendre la masse corporel d'une personne de mon poids soit plus de 110 kilos... Malgré le fait que c'est ma troisième roue et que le même problême survient , je suis arrivé par comprendre que peut être le problême n'est pas tant avec la force des rayons de la roue qu'avec des rayons qui mystèrieusement se dévissent provoquant le bris des autres...

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Le paysage Après St Raymond devient nettement plus urbain . Du moins il y'a beaucoup plus de bâtiments et de routes a rencontrer. Plus loin un environement typiquement récréotouristique devient parti intégrante du parcours avec centres de séjours, chalets et terrains de golf . L'arrivé a Québec se fait sans fanfare en ce sens que le paysage s'urbanise graduellement. Malgré ma description des plus prudentes n'oublions pas que la vue du haut de loin du Chateau Frontenac dois certainement génerer des exclamations considèrant la distance !

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D'ailleurs une fois en ville on se laisse aller a la tentation de visiter le noyau ou cette aventure qu'est la ville et le fait français débuta, soit la vielle ville a l'interieur des fortifications. Cette aventure historique n'est certainement pas une déception sachant la vielle ville fortifié dois certainement être la seule ville en amerique du nord ou l'on peut vraiement saisir le passé et réelement le déguster dans un quelconque petit café dans l'un des nombreux un édifices aux murs de pierre typique du 18ieme.

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Quelque jours passé en ville nous fait comprendre que la région immédiate regorge de sites enchanteurs, que ce soit le contrefort des laurentides qui surgissent dramatiquement de la rive lorsque vue de la basse ville et surtout du traversier qui se rends a Lévi, mais aussi les endroits aussi inattendus que spectaculaires que sont les chutes Momorency et le canyon de la riviere St Anne plus a l'est et le Casino a la Malbaie dans un batiment des plus enchanteurs rapellant un très grand manoir a allures de château un peu plus loin. L'hiver le Carnaval nous rappelle que malgré le froid nordique des gens aussi châlheureux que festifs se rencontrent pour profiter du moment. De plus avec le contrefort des Laurentides le ski est des plus époustouflants que ce soit au mont St Anne a proximité immédiate de la ville qui fût dans les années 70 hôte de la coupe du monde de ski ou le massif St François et son dénivellé de près de 800 mêtres conduisant les adéptes de ce sport vers la mer et son envoutement...

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Après un court séjour des plus enrichissant, le départ s'annonce tard un vendredi afin de m'assurer que la circulation sera légère . Ma première intention de me rendre a Montréal par un détour afin d'éviter le pont haut traversant la rivière Chaudière est bafoué lorsque je décide inopinément de continuer vers l'est en longeant la rivière Etchemin avec comme but ultime de visiter les monts Notre Dame. Je dois avouer que j'ai subi une certaine déception puisque au lieu de découvrir un paysage montagneux , une plaine avec quelques sommets éparses se présenta a mes yeux. Je dois aussi avouer que j'ai manqué le paysage recherché tout simplement suite au fait que je n'ai pas pris le bon chemin preferant longer l'état du Maine au lieu de prendre la route plus au centre qui conduis vers le massif du sud qui contient deux sommets de plus de 900 mêtres permettant de voir a plus de 100km de distance. Malgré cette déception, des sites enchanteurs sont a découvrir tel que Ste Lucie de Beauregard blottie dans un vallon. D'ailleurs en terme de collines donnant de beaux panoramas, la visite du quiosque touristique me permit de comprendre qu'un prix de consolation s'offre a mes yeux soit le mont Sugar loaf qui d'après ce qu'on m'indique me permettra de voir les sept paroisses environnantes ! Malgré cette joie si attendu de pouvoir voir si loin, je devais encore m'avouer vaincu puisique un ciel un peu brumeux me fit comprendre que malgré l'ensoleillement je risquais de ne pas y voir très loin ! Je continua donc le chemin plus a l'est sur un chemin de terre afin de d'avoir un aperçu de ce qu'il pouvait subsister d'hier au pays des chemins de terre ! D'ailleurs le perle rare se découvre le long du parcours sous forme d'une maison de bardeaux amplement terni par le temps qui bien sûr semble rehausser sa splendeur. Et soudainement sans reelement s'y attendre, la route principale revient pour imposer le cours présent a l'existence.

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Le parcours sur la route longeant la frontiere quoi que un peu monotone au début si l'on cherche des collines devient vers la fin du parcours une serie de montagnes russes se succedant pour une éternité surtout en consideration du fait qu'avec mon bagage l'assaut de la serie de collines a vaincre devient difficile sinon impossible. La décente est toute aussi hazardeuse puisque mes freins ne semblent pas être a la hauteur de mes attentes. Du moins les deux villes qui se succedent offrent l'inattendu surtout St Adalbert perché au haut d'une de ces buttes donnant l'illusion d'un refuge alpin qui une fois atteint est aussitôt franchi par une autre décente vertigineuse .Cette sucession de collines s'estompe en grande finale avec l'ascension de le butte conduisant vers St Pamphile qui devient l'aboutissement de cette section du parcours.Pour ce qui suit, j'hésite entre un parcours de par des chemins forestiers vers les grands étendus de forêts de l'interieur et le parcours vers St Jean Port Joli au pieds de la mer .Malgré l'attrait de la nature et de l'inexploré, mon choix se porte vers un passage plus sécuritaire en consideration du fait que ma roue arriere de velo n'est qu'une oeuvre d'assemblage de broches qui tiennent des rayons en place. Donc je repars par un chemin plus achalandé qui a partir de Tourville descend presque sans interruption jusqu'a la mer et ce village aux innombrables sculptures a découvrir ici et la qu'est St Jean Port Joli.

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A la vue de la mer et des somptueuses collines plus au loin, l'irrésistible désir de s'y perdre s'empare de moi. Par contre les villages côtiers de ce coté du fleuve offrent aussi une certaine magie étant empreints d'histoire et par conséquence d'un charme des plus envoutant que de fabuleux couchés de soleil rehausse. Je continue donc par la route verte vers l'est en croisant des endroits laissant rêveur que sont Kamouraska et St Alexandre avant d'aboutir a Rivière du loup qui est le centre urbain régional et qui donc offre une gamme de services. Bien sûr la ville ne date pas d'hier. La vielle ville et ses coquettes demeures (certains d'aspect victorien) vaut donc un détour.

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Malgré le fait que la mer m'attire vers son seuil, je ne dois oublier ma raison premiere pour l'exploration de ce coin de pays soit de découvrir le réseau cyclable ! Et puisque le parc lineaire inter-provincial "le petit témis" débute ici, j'aborde donc la piste qui conduis vers le Nouveau Brunswick. Je suis loin d'être déçu, ce coin de pays étant a l'image de grandes espaces, la piste se faufilant dans la forêt de par les collines sans me faire perdre le souffle. De plus les nombreux arrêts amenagés a des points de contemplation divers deviennent de multiples occasions pour l'observation de la nature. Il y'a aussi des sites amenagés en pleine nature pour passer la nuit (si l'on a sa tente), des gites (tel le merveilleux gîte a l'ancienne gare de Cabano et l'endroit sublime a proximité de Degelis) et des arrêts coquets en bordure du lac Temiscouta qui provoqueraient le rêve. J'y découvre même un fort tout en bois a l'image de ceux de l'époque de cowboys prés du lac ! Malgré l'irresistible qui se trouve de ce coté ci de la frontiere, l'aboutissement ultime le Nouveau Brunswick a des points d'interêt significatifs le long de la piste tel que le jardin botanique provincial et les musée automobile immédiatement après passage de la frontiere. L'arrivé a Edmunston devient aussi l'occasion de visiter cette ville aux multiples attraits.

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Après un court arrêt en fin de piste, le chemin de retour s'annonce cette fois çi par la voie carrossable. Me voila donc parti sur la route qui avec sa bordure asphalté d'une bonne largeur me donne amplement de marge de manoeuvre pour circuler en toute sécurité. Malheureusement je me laisse abattre a la vue de collines que je dois escalader. Je reviens donc a la piste qui me ramène a Riviere du Loup en un rien de temps !

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Une fois en ville, je dois envisager un trajet interessant en cherchant un chemin de retour plus palpitant que de refaire le même chemin en ses inverse. Je peut bien sûr continuer vers la Gaspésie et faire la grande visite d'un coin avec tant de ce charme champêtre source de rêverie et d'enivrement que d'être près de la mer et de ces caprices et de ses délices , ou, -ce qui serait plus assurant pour moi- , je pourrais revenir sur mes pas par quelques petits détours,-pour donner plus de piquant a l'aventure-, et aboutir dans les cantons de l'est. Par contre, je pourrais prendre le traversier pour aboutir sur la côte nord, prendre le chemin du Lac St Jean par le somptueux Saguenay et revenir par train vers Montréal. Après quelques déliberations avec moi même, je tente donc l'aventure sur la côte nord en délaissant ma bien aimée la Gaspésie et ses fabuleuses collines que sont les Chic Chocs qui comparativement a bien d'autres régions montagneuses font figure de véritables montagnes !

Donc je repart par le bateaux source lui même d'aventure pour l'heure de la traversée étant equipé d'un restaurant et de l'internet sans fil ! Je m'improvise donc comme un vrai marin des ondes a la dérive sur de quelconques mers perdus du web ! Par contre a voir ces collines qui font figure de montagnes , ce marin d'eau douce sait que la vraie aventure se découvre de l'autre coté de la rive !

Une fois arrivé je tente de me familiariser avec ce changement de paysage. J'ai le choix entre La Malbaie ce repère d'artistes et de maisons champêtres avec un casino adjacent aux manoir Richelieu pour m'échouer en esperant éviter de finir par gueuler comme Champlain l'a fait il y'a 400 ans, ou Tadoussac ce nom amerindien si évocateur des attributs féminins et aux collines omiprésentes ! Je finis par prendre un choix inattendu considerant le fait que les paysages les plus époustouflants se trouvent a proximité du casino. Faut se l'admettre, les hautes gorges de la riviere Malbaie sont tout un spectacle inattendu sachant bien que les gorges profondes et étroites se trouvent normalement dans les hautes montagnes. D'ailleurs le 1000 mêtres de dénivellé (ou presque ) entre le plancher et le plafond fait plutôt frémir. D'ailleurs en terme de topographie; malgré le fait que le Quebec n'a pas de relief typiquement alpin associé aux hautes montagnes , il y'a beaucoup d'heureuses surprises a découvrir un peu partout !

Le trajet conduisant vers Tadoussac suit peu la côte. Malgré tout, il y'a certains excellants points de vue permettant de voir l'infini de la mer malgré le fait que l'estuaire du fleuve n'est que de quelque dizaines de Kms de largeur. J'ai personellement pris le risque de visiter l'un des petits villages blottis dans les collines près de la côte. Le décor était des plus sublimes de maisons blottis dans le paysage se succedant sans hâte sans commercialisation pour rompre l'harmonie du paysage et une petite église de bois pour clore le tout.

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La proximité immédiate de Tadoussac avec ses pêtits gîtes se succedant devient l'endroit de prédilection pour la découverte des cétacés. Malgré la fait que la région est connu comme un repère d'artistes de tout azimut, il faut admettre que le coin semble plutôt voué aux baleines et a leur observation. Il y'a d'ailleurs pleins d'entreprises offrant des croisieres sur les hautes mers de l'embouchure du Saguenay. Le village lui même atteignable après passage par bateaux (un pont conventionnel serait impossible considerant le fait que l'embouchure du Saguenay fait plus de 300 mêtres de profondeur ) est un vrai petit délice a découvrir avec ses multiples points d'attraction sous forme de commerces de toute sortes le plus souvent dans deb coquet batiments sans compter les habitations et son fameux centre de villégiature qui donna une certaine notoriété au village!

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Le village étant la porte d'entrée vers la côte nord et ses paysages cotiers d'une mer se perpetuant a l'infini et des contrastes de paysages tourmentés et d'une nature sauvage qu'un regard plus poussé vers l'interieur nous fait découvrir plus en profondeur est de se fait un carrefour symbolique pour tout aventurier prêt a faire près de 1000 Km conduisant plus a l'est vers la fin d'une route qui annonce le point de départ du transit maritime entre villages cotiers n'ayant pas de contact routier. L'endroit est aussi le point de départ de la route du Fjord que j'entama sans regret d'ailleurs puisque le paysage de collines escarpés longeant la route est plus évocateur d'un paysage plus typiquement montagneux qu'ailleurs. Je prit donc la 172 dans l'espoir de découvrir le fjord du coté nord. Les villages cotiers des plus champêtres se découvrent en empruntant de courts chemins d'access permettant de découvrir le fjord puisque la route est-ouest conduisant vers Chicoutimi ne longe le fjord qu'a proximité de cette ville. Malgré tout les collines offrent un spectacle aussi divertissant conduisant même vers la fin du parcours a proximité immédiate des monts Valin qui surgissent a plus de 900 mêtres du Saguenay qui est au niveau de la mer pour presque la totalité de son parcours.

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L'arrivé au lac St Jean est un contraste marqué qu'une sucession de villages a vocation agricole ceinturant le lac provoque donnant même l'illusion de se trouver dans un gros village avec en son centre cet énorme étang qu'est le Lac St Jean ! Personellement je pourrais me tromper entre Montréal et Jonquiere en se sens que cette région du Lac englobant la municipalité de Saguenay est urbanisé a l'image d'un bassin de population englobant 1/4 de million de personnes sans toutefois donner l'impression de saturation urbaine même si les occasionels blocs appartements de plus de 5 étages laissent sous entendre ce fait. Une fois arrivé en région et malgré la réputation qu'a la région pour ses bleuets, n'hésitez pas a visiter l'infrastructure industrielle puisque la région est le berceau mondial de la production d'aluminium. De plus des endroits des plus champêtres existent soit sur le lac soit a proximité qui sont source d'émerveillement un exemple étant le village fantôme de Val Jalbert qui est un vrai délice a découvrir. On peut même faire un séjour prolongé dans l'un des batiment convertis pour l'occasion en hôtel ! D'ailleurs la Veloroute des bleuets ceinture le lac donnant l'occasion aux adeptes de ce sport de découvrir le lac de cette façon aussi.

Puisque mon but ultime est de découvrir plus en profondeur le parc des Laurentides, je laisse tomber l'idée de partir vers le nord et ainsi atteindre Montreal par Chibougamau et l'Abitibi. Je contempla initialement ce trajet dans l'espoir de voir des aurores boréales mais surtout pour saisir les grands espaces donnant une certaine paix interieure. Malgré tout le parc représente la nature a l'infini dans un environment de douces collines faisant figure de montagnes ( parmi les plus hauts sommets du Québec se trouvent ici dépassant de quelque centaines de mêtres un socle relativement élevé ) . Par contre l'effort que je dois donner pour gravir ces collines en velo est un peu décourageant. Par contre l'occasion se présente pour que je m'improvisa comme aventurier en herbe pour gravir quelques sommets hors route dans l'espoir d'avoir de superbes photos !

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Donc me voila parti vers le sud et la ville de Québec dans le but de découvrir tous les mystères du parc des Laurentides. Pour un court instant j' hesita ne sachant pas si je devais profiter de l'occasion pour faire quelques revenus a cueillir des bleuets ou continuer la route vers le vrai but qu'est la découverte des environs et ses somptueuses collines. Malgré les revenus alléchants que procurent les bleuets (si l'on arrrive par trouver le trésor se détaillant de 1.25 a près de 2.00 la livre) , je continua sur le chemin dans l'espoir enfin de vaincre quelques sommets et ainsi produire quelque photos saisissantes des environs, ma seule peur étant de ne pas réussir par trouver un endroit sécuritaire (plutôt sécurisant) ou passer la nuit.

Rapidement l'occasion se présenta de prendre le cliché des plus époustouflants lorsque le moment se présenta de gravir le mont Apica par la route inutilisé de l'ancienne base radar des forces armées... Je réussit sans encombres de contourner la clouture pour ainsi débuter cette ascension d'un sommet culminant a plus de 200 mêtres au dessus de la route qui elle même est a quelques centaines de mêtres d'altitude survolant du fait même une vallée dont le fond se trouve a plus d'une centaine de mêtres plus bas. l'aventure produisit des résultats époustouflants a l'image des clichés que je montre ici avec comme point culmunant un sommet ou est situé une table de picnic donnant un regard unique des environs.

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Malgré le fait que je prit beaucoup plus d'une heure pour gravir le sommet, je ne senta pas l'empressement de descendre rapidement. Je contempla même la possibilité de prendre une vieille route annoncé par un vieux panneau datant de l'époque des militaires qui indique "passage a vos risques" trouvant l'écriteau assez intriguant pour y réfléchir longuement sachant bien qu'on ne construit pas une route dans le but de ne pas s'en servir ! Une fois sorti du sentier, je me laissa tenté un court instant par le télephone publique des environs (étant le seul lien avec la civilisation ) ne sachant qui appeler des profondeurs de la forêt afin de leur annoncer mon ascension réussi du mont Apica !

Une fois revenu sur terre le chemin continu sans faire d'arrêt prolonger a observer mère nature puisque la journée tire a sa fin et je n'ai pas le goût de rester perdu en pleine forêt sans bouée de sauvetage qu'une petite partie de la civilisation apporte. Je me fixe donc comme but d'atteindre la jonction de la 169 et la 175 afin de dormir tout près du télephone sur une route plus passante ! J'y arrive avec un peu de difficulté ne sachant pas si le cliquetement constant du pedalier alertera les meutes d'indiscrêts qui me confonderont sûrement dans la noirceur avec un gros orignal au derriere a l'image du bagage que je traine ...

Le lendemain je me résigne a faire une partie des 130 et quelques Km's qu'il reste jusqu'a Québec. Le départ se fait en toute douceur et j'arrive assez rapidement au point de ravitaillement qu'est "l'étape" pour me payer un repas et quelques provisions d'usage tel que 1 litre et demi de lait. Malheureusement le chemin qui suit offre une circulation alourdi a l'image des travaux de construction qui y sont éffectués. Je dois donc en principe éviter d'utiliser la route ou faire un sprint lorsque la circulation y est amoindri surtout s'il y'a des barrieres de ciment qui m'empêchent d'utiliser le gravier en bordure de route pour avancer en toute sécurité. Je me résigne même a faire un peu de slalom d'un coté du chemin a l'autre afin d'avancer d'un pas vers le but ou je prends tout simplement la voie en construction. Du moins j'arrive a destination sans me faire frapper.Par contre un orage qui arrive avec un grand empressement m'oblige de chercher refuge dans des lieux plus sécuritaire que ma tente surtoût lorsque je perds le toit avec un vent des plus violents qui soufle déformant du coup le structure. Heureusement que j'avais anticiper ce fait en m'établissant au camp 45 du ministère des transports. J'y passa la nuit au chaud dans ce lieu inhabité sauf en hiver.

Le lever du jour apport son lot de surprises lorsqu'un inconnu m'annonce de l'axterieur que je suis un intrus. Je me dépêche pour sortir sans prendre le temps de déjeuner sur place. Une fois a l'exterieur j'axplique a la personne (a l'autre extremité du camp) qu'un orage d'une rare violence me forca a me réfugier sur le site. Je quitta avec la perspective de sortir de cet enfer vert au plus tôt . Malgré tout, une tour de communication a proximité devena l'occasioon rêvé de gravir un autre sommet enfin de prendre des jolies clichés des environs ...

Malgré le fait que l'aventure semble tirer a sa fin, je me laisse tenté par le parc de la Jacques Cartier et spécifiquement sa riviere encaissé dans des hautes collines. Après être passé en soirée a l'entrée du parc j'hésite un instant entre poursuivre les quelques 10 Km's pour photographier cette riviere des plus extraordinaires ou poursuivre le chemin vers le sud pour rejoindre le point de départ. Finalement étant fatigué je poursuit le chemin aboutissant au village des plus pittoresque qu'est Stoneham poursuivant le lendemain le chemin vers l'est vers Tewkesbury aboutissant ultimement a Riviere a Pierre et ainsi prendre le train de Montréal.

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Pour les vrais accrocs qui veulent vraiment vivre une aventure hors de l'ordinaire a la porté de leurs bourse toute en leur donnant l'opportunité de visiter la région de la capitale nationale, il est toujours possible de remonter la vallée de la Gatineau et ainsi visiter un des endroits des plus méconnus des Québecois.

 

Personellement mon aventure me conduisit des environs immédiats d'Ottawa vers Mont Laurier (et sa piste cyclable qui mène vers Montréal). Je débute a Hull en empruntant le parcours cyclable qui me conduit dans le parc de la Gatineau, son décors champêtre et ses valons et je tente de rejoindre la riviere (qui survient dans la région de Chelsea) sachant que l'envoûtement ne fait que commencer a la vue de petites et coquette demeures souvent blottis dans la végetation qui ne laissent planer aucun doute quant a leur vocation malgré la proximité de la capitale nationale. Et soudainement survient Wakefield ,sa rue principale longeant la riviere, la voie ferrée et son train d'une époque révolue faisant une navette quotidienne en periode touristique afin que les touristes d'un jour puissent découvrir ce petit joyau qu'est ce village aux restos et autres points d'eau implantés dans des coquets batiments d'époque tout près de la riviere Gatineau qui coule nonchalamment entre de douces et charmantes collines.

 

Après une visite des sites d'interêt des endroits enchanteurs près de la riviere (sans oublier les autres sites d'interêt plus éloignés de la berge tel l'ancien moulin transformé en endroit de villégiature des plus unique),l'aventure se résume au bords de l'eau et ses collines qui laissent si rêveur. Puisque certains peuvent être tentés d'explorer ces collines densement boisés , les aventuriers ne risquent pas d'être décus s'ils découvrent une petite route blotti dans la forêt qui circule dans un environment des plus enchanteurs de collines aux petits cours d'eau produisant de nombreuses chutes et cascades qui sont un délice a découvrir... St Pierre de Wakefield, Denholme et autres villages de l'autre coté de la riviere sont autant d'endroits de prédillection qui deviennent le point d'aboutissement de la journée afin de savourer le charme de la région et ses collines qui culminent au mont St Marie qui avec ses 400 metres de dénivellé donnant une vue époustouflante de la région.

 

Personellement, puisque je suis en velo le parcours cyclable impose le cours de ses pensées me guidant vers une aventure dans des contrées obscures a l'écart de la civilisation me donnant l'impression d'être un peu perdu au milieu de la vegetation et de ses innombrables bestioles qui me suivent non seulement par curiosité mais aussi pour avoir un peu quoi se nourrir ! Donc soyez prévoyant et tentez de vous prévaloir du nécessaire. Malgré l'isolement, l'aventure fût des plus heureuse et enjoint de quelques heureux inattendus tels de vieux édifices a l'abondon que je prit le temps de visiter (de l'exterieur bien sûr ne voulant pas voir le toit tomber sur ma tête !) et  bien sûr les bêtes sauvages qui croisent le chemin tel ce gros nounours qui prit le temps de me regarder prendre un collation avant de déguerpir lorsque je le repèra visuellement.

 

Le point le plus marquant du parcours (si l'on fait exception de l'inattendu qu'est Wakefield) est cette petite révelation qu'est le lac Blue Sea qui bien sûr peut aussi se découvrir par le point d'observation sur la montagne. L'endroit se prête merveilleusement pour une pause a boire une biere a la taverne du coin a au village du même nom  ! De plus la rumeur circule chez les initiés qu'il y'a toujours quelques pousses de corail intactes au fond du lac, ce qui laisse sous entendre que la mer y'était vraiement a une époque ! Personellement je suis sceptique malgré le fait que monsieur Tomlin (des entreprises sous marines Tomlin a Val D'or ) tenta tant bien que mal de me convaincre de ce fait. Donc avis aux amateurs de scaphandre qui voudraient tenter leur chance !

 

Après le départ des environs, le parcours habituel en terrain boisé se résume pour aboutir ultimement a Maniwaki qui est une ville qui ne cesse de me surprendre n'ayant non seulement un certain attrait historique mais offrant une gamme de services qui outrepassent de loin ce qui est attendu pour une ville a la population de moins de 4000 habitants (sans compter la région environnante amplement peuplé , bien sûr ! ..) Donc prenez le temps de visiter et même de faire des achats au centre d'achats qui quoi que minuscule comparativement aux vraies centre d'acahats de région urbaine offre le concept du mail interieur loin de la pollution des grand centres !

 




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